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la libération du 19 novembre 1944

le 15 aout 1944, les américains et les français débarquent en provence. Ils remontent très vite le sillon Rhodanien et dès début septembre, les troupes alliées se trouveront aux portes de la franche-comté. Beaucoup plus dure que prévue, la libération de la région va demander deux mois.

Villersexel et Lure sont libérées respectivement les 13 et 16 septembre, trois visites du général de Gaulle en franche-comté, les 23 et 24 septembre à Besançon et Maiche, le 22 octobre sur le front de la Ière DFL (stoppée devant champagney et arcey) et le 13 septembre en compagnie de Chruchill à Maîche et au Valdahon viennent soutenir le moral des troupes.

Le 13 novembre, les forces en présence sont les suivantes :

Armée française, l'armée américaine et l'armée allemande

du 14 au 17 novembre, la 1ère armée française prend l'initiative  et deux actions simultanées aboutissent à la rupture du fraont allemand.

sur les routes du côté de Chalonvillars :

le 18 la 1ère compagnie du bataillon de Choc, dirigée par le capitaine Charbonnier, stationnée à Chagey, reçoit l'ordre de pousser en direction de Chalonvillars jusqu'au carrefour à  "l'orée du bois". les communes de saulnot, courmont, grange le bourg, faymont, lomont, coisevaux, belverne et étobon accueillent leurs libérateurs.

le 19 : le régiment de marche de la Légion Etrangère est aux portes de Belfort. Les commandos d'afrique de Bouvet ont reçu l'ordre de s'emparer du fort du salbert, tandis que les commandos de france doivent reconnaitre un passage pour les blindéssur le canal à Essert. Les Marocains de la 2ème division d'infanterie du général Carpentier, la veille attaquant Belfort, sont dans les bois du fort du mont-vaudois à echenans et dans les bois de chatenois. Ils essuient une violente contre-attaque et perdent 23 légionnaires. Les fantassins du 4ème régiment de tirailleurs marocains progressent sur les routes inondées. Ils ont quittés chagey libéré la veille avvec les "chocs" et les chars du "command car 6" abordent Chalonvillars par les lisières du bois sud est. Après de violents combats engagés dans la région de Champeyils libèrent Luze et Echenans. Le groupement poursuit son avance et libère Buc, puis Chalonvillars, où l'occupation se fait sans encombre. Le village essuiera des tirs nourris d'armes automatiques. Toutes ces troupes s'installent pour la nuit sous les tirs de mortiers. Les allemands se contentent de réagir par des sporadiques de mortier centrés sur le village, mais la supériorité des attaquants s'impose à eux. Sur le canal le génie a installé un pont de fortune pour faire passer les véhicules. Notre village va servir de base pour s'emparer de Belfort.

Chalonvillars a été la base de départ de l'ultime opération de la dernière étape de la libération de Belfort

 

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